PÉRÉGRINATIONS TUNISIENNES
par Seb Patry
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Bonjour les amis,
 

   En ce chaud mois de juillet, je vais déblatérer quelque peu sur mes préripties tunisiennes. En tant que grand fan et professionnel wannabe de la plongée sous-marine, les premières recherches que j’ai effectuées portaitent sur ce sujet.

   Donc, de l’extérieur, j’ai compris que c’était un pays d’histoire très riche, et qu’au  nord de Tunis se trouvait une région qui s’appelle la côte du corail. Pour moi, mon arrivée à Tunis était officiellement mon premier pas sur le continent africain. Encore sous le décalage horaire, je suis allé me perdre dans l’immense médina de la capitale; après à peine une heure, mon sens de l’orientation avait totalement disparu, et je me suis retrouvé dans une boutique où l’on m’a vendu un bout de chiffon pour vingt fois le prix (ou presque), et j’ai finalement retrouvé le chemin de mon hôtel avec l’impression de m’être fait totalement fourvoyé. Pour résumer un peu l’urbanité de Tunis, disons qu’il y a trente ans, cette métropole comptait à peine 200 000 habitants, et aujourd’hui, cette même ville compte presque deux millions de personnes. Il s’agit donc d’un endroit où les infrastructures urbaines n’ont pas grandi aussi rapidement que les populations… Très étouffant. Trois jours plus tard, j’étais sur la route de Tabarka à la recherche de bons sites de plongée.


L'un des rejetons bâtards de Cthulhu.

   Arrivé dans le nord de la Tunisie, le décor change radicalement de la plaine jaunâtre et déssechée de la Médirjah aux montagnes verdoyantes du nord; à certains moments, je me croyais dans les Laurentides. Tabarka est une ancienne ville de montagne, avec une forteresse génoise perchée sur une presqu’île. Mes premières impressions de plongée furent très décevantes pour un plongeur qui arrivait du Mexique tropical. La Meditérannée est morte: plus de coraux, peu de poissons. L’eau est plutôt froide en septembre. Une bonne combinaison épaisse était nécessaire pour être confortable. Les choses qui m’ont le plus séduit sont les petits couloirs sous-marins: les gros mérous sont protégés à quelques endroits-clés, ce qui leur permet de se développer considérablement. Quand on plonge avec ces gros poissons « apprivoisés », on a vraiment l’impression de prendre une marche avec un chien sous-marin: ce sont des poissons curieux des plongeurs, et s’ils sont habitués à être nourris, comme à Tabarka, ils peuvent s’approcher très près des plongeurs.
 
 


Oursin écrasé: le seul instant où l'on voit vraiment bouger dans ces eaux immobiles.

  À suivre dans le prochain numéro!

   Seb-qui-plonge-plus-dur-que-son-ombre.

Seb Patry 
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